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Historique

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DES AUBERGES MONTAGNARDES DE LA SUISSE AUX « RENCONTRES DU CINÉ-PSY »

La formule des « Rencontres du Ciné-Psy » fut inspirée des réunions dont Marcel Gaumond avait été témoin dans des auberges de la Suisse, au cours de sa formation dans les années 70 en psychanalyse d'orientation jungienne, à l’Institut Jung de Zürich.  Dans ces auberges de montagne, on discutait ferme et jovialement, tout en cassant la croûte ou en prenant un verre. Plutôt que d’assister passivement à une conférence et puis, souvent, de s’en retourner chez soi, sans avoir pu discuter, on aurait le loisir, grâce à ces « Rencontres » d’échanger tout à son aise sur les sujets abordés dans la sympathique ambiance d’un café ou d’un restaurant.

Du Bistrot Le Clap au restaurant L'Épicurien

Au fil des ans, à compter de février 1995, les Rencontres se tinrent dans divers restaurants, cafés et salles communautaires de la ville de Québec : Bistrot Le Clap, Café-Bouquinerie Mille-Feuille, Café des arts, Salon d’Edgar, Bagel Tradition’l, Le Rameau d'Olivier, Studio "P" de la Librairie Pantoute, Bibliothèque Charles-H. Blais, sous-sol de l’Église Saint-Charles-Garnier pour aboutir au restaurant L'Épicurien, un lieu qui, situé tout près de la librairie Vaugeois, nous rappèlera avec bonheur le Café-Bouquinerie Mille-Feuille où se tinrent pendant de nombreuses années les Rencontres du Ciné-psy.

Objectif des « Rencontres »

Sous la responsabilité de Marcel Gaumond, psychanalyste, les «Rencontres du Ciné-Psy» se veulent un lieu de réflexion et d’échange sur toutes les questions soulevées par les films faisant l’objet de la chronique du Ciné-Psy publiée dans le magazine Le Clap (Québec) et le magazine des cinémas Beaubien, du Parc et du Musée (Montréal). Ces rencontres ont lieu cinq fois l’an et les conférenciers invités à commenter les films choisis proviennent tout autant du domaine des sciences de la santé que du domaine des sciences humaines, des arts et des sciences exactes. Tout autant de disciplines au sein desquelles la psychanalyse a su infatigablement puiser d’inestimables sources d’éclairage sur la nature complexe de l’être humain.

L'équipe du Ciné-psy

La constitution de l'équipe du Ciné-Psy s'est enrichie au fil des ans de quelques-uns des nombreux conférenciers qui furent invités au cours des 24 dernières années Geneviève Ousset (artiste multidisciplinaire), Giovanina Olivier (psychologue), Lydia Martel (docteure en littérature africaine), Yasmina Sévigny-Côté (doctorante en littérature), Dominique Paquette (psychologue) et Jean-Yves Simard (gestionnaire-conseil en santé et services sociaux).

Ouvrages publiés

Des « Rencontres du Ciné-Psy » qui eurent lieu entre février 1995 et juin 2015, deux ouvrages furent publiés (Le cinéma, âme sœur de la psychanalyse et Le cinéma du XXIe siècle. Des hommes et des femmes à la recherche de leur âme perdue.

 

 

 

CItation

« Après avoir fait courir les cinéphiles de Québec pendant 25 ans, l’heure est maintenant aux adieux pour les Rencontres Ciné-Psy. Un total de 125 rencontres ont eu lieu à travers toutes ces années, dont certaines ont mis en vedette des journalistes du Soleil.

 

C’était devenu une vénérable institution pour les amateurs de long métrage dans la Capitale-Nationale. «On avait des gens qui venaient à toutes les Rencontres, c’était de véritables fidèles», confie Marcel Gaumond, celui qui est derrière le projet depuis le tout début.

[...]

La formule des Rencontres était toute simple. Il s’agissait de réunions où l’on débattait d’un film et des enjeux qu’il soulève. La discussion tournait non seulement autour d’un long métrage, mais était aussi nourrie des propos d’un conférencier.

[...]

L’idée de génie lui est venue lors d’un souper avec le directeur du cinéma Le Clap de l’époque, Michel Aubé, en 1995. L’étincelle n’a pas été causée par les réminiscences des auberges de Zurich, mais bien par des souvenirs ancrés ici, sur le chemin Sainte-Foy. «Quand j’avais 19 ans, on avait fondé une boîte à chansons où il y avait eu non seulement des chanteurs, mais des expositions artistiques, du théâtre, etc. [...] Alors je dis à Michel, qu’est-ce que tu dirais si on faisait des rencontres, mais sous forme de discussions qui porteraient sur des films ?» raconte M. Gaumond. Des réunions à saveur artistique comme celles qui avaient lieu dans les boîtes à chansons, auxquelles on ajoute les discussions chaleureuses des auberges de montagne, voilà qui en faisait une idée très originale.

 

Semble-t-il qu’elle n’était pas trop éclatée pour M. Aubé, puisqu’il aurait tout de suite accepté l’offre. Ce fut un choix judicieux, car les Rencontres sont devenues très populaires au fil du temps. [...] »

 

Extraits de l’article « Les rencontres Ciné-Psy auront duré un quart de siècle »